« 300 euros pour tuer des animaux » : Stéphane Lamart fait appel de la décision du tribunal
- Emmanuel Senecharles

- 10 oct.
- 2 min de lecture
Après la condamnation d’une jeune femme à dix mois de prison avec sursis pour avoir jeté sept chats du troisième étage à Châteaudun, l’association Stéphane Lamart a décidé de faire appel. Elle estime que la peine prononcée ne reflète pas la gravité des faits.

« 300 euros pour tuer des animaux » : Stéphane Lamart fait appel de la décision du tribunal :
« Je ne savais pas qu’en France, on avait le droit de tuer des animaux pour 300 euros. C’est absurde. Si on veut vraiment enrayer la souffrance animale, il faut que la justice soit à la hauteur. Tant qu’elle n’enverra pas les auteurs en prison, les récidives se multiplieront », déplore-t-il.
L’association, qui s’était portée partie civile, estime que la peine n’est pas à la mesure des faits.
« Quatre chats ont été jetés vivants d’une fenêtre, ils ont souffert et sont morts. Et pour cela, la justice se contente d’un sursis et de quelques centaines d’euros ? C’est une honte », poursuit-il.
« L’enfance difficile n’excuse rien »
À la barre, la jeune femme avait évoqué un passé douloureux : enfance violente, placements, harcèlement scolaire. Des éléments que le tribunal a, semble-t-il, pris en compte dans sa décision.Mais pour Stéphane Lamart, cela ne saurait constituer une circonstance atténuante :
« On ne peut pas excuser un tel geste au nom d’un passé difficile. Dans ce cas, il faudrait excuser tout le monde, même les auteurs d’attentats ! Les animaux ne sont pas des défouloirs. Rien ne justifie qu’on s’en prenne à eux. »
Une peine exemplaire réclamée
Le président de l’association plaide pour des sanctions plus dissuasives :
« Une peine de prison ferme, même aménagée avec un bracelet électronique de six mois à un an, aurait envoyé un message clair. Il faut que la justice montre l’exemple. Et les dommages et intérêts doivent aussi être à la hauteur, car nos associations travaillent chaque jour à sensibiliser le public et à prévenir la maltraitance. Cela a un coût. »
En faisant appel, l’association espère obtenir une décision plus ferme et symbolique, « à la hauteur de la souffrance infligée à ces animaux ».






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