Chartres : la blanchisserie Gallia condamnée à 50 000 euros avec sursis
- Emmanuel Senecharles
- il y a 22 minutes
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 Le tribunal judiciaire de Chartres a condamné la SAS Blanchisserie Gallia à une amende de 50 000 euros intégralement assortie du sursis, à l’issue de l’audience correctionnelle du 15 décembre 2025. L’entreprise était poursuivie pour des faits de travail dissimulé, entrave à un contrôle de l’inspection du travail et emploi d’étrangers sans autorisation, commis entre 2021 et 2023 à Chartres.
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Chartres : la blanchisserie Gallia condamnée à 50 000 euros avec sursis
La Blanchisserie Gallia était jugée pour avoir eu recours, en tant que personne morale, aux services de plusieurs personnes exerçant un travail dissimulé. Elle était également poursuivie pour avoir fait obstacle à l’exercice des fonctions d’un agent de contrôle de l’inspection du travail, ainsi que pour l’emploi d’étrangers non munis d’une autorisation de travail salarié.
Outre l’amende avec sursis, la juridiction a ordonné la diffusion de la décision sur le site internet de la société, peine complémentaire obligatoire. Le tribunal a également ordonné la restitution de la somme de 1,2 million d’euros précédemment confisquée, ainsi que celle des scellés.
L’Urssaf partiellement indemnisée
Partie civile, l’Urssaf Centre-Val de Loire a vu sa constitution recevable. Si sa demande principale, supérieure à un million d’euros, a été rejetée, la Blanchisserie Gallia a été condamnée à lui verser 5 000 euros en réparation du préjudice de trouble de gestion et d’atteinte au bon fonctionnement du régime de sécurité sociale, ainsi que 1 200 euros au titre des frais de procédure.
Lors de cette même audience, le tribunal a également examiné un dossier distinct de fraude fiscale impliquant Mme A. , 61 ans, gérante de la Blanchisserie Gallia était jugée , poursuivie aux côtés de son époux, absent à l’audience. Son identité est protégée.
À la barre, la prévenue a déclaré :
« Je faisais uniquement ce que mon mari voulait. »
Les faits portent sur des revenus occultes, des déclarations fiscales minorées et l’existence de comptes non déclarés à l’étranger. Mme A. a indiqué être aujourd’hui hébergée par ses enfants et ne plus exercer d’activité professionnelle. Le tribunal a retenu l’existence d’infractions et prononcé des peines d’amende, des peines de prison avec sursis, ainsi qu’une interdiction de gérer.
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