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Novo Nordisk à Chartres : 80 départs volontaires annoncés malgré les milliards d’investissements

  • Photo du rédacteur: Emmanuel Senecharles
    Emmanuel Senecharles
  • 11 oct.
  • 2 min de lecture

Deux ans après l’annonce d’un plan d’investissement colossal à Chartres, Novo Nordisk s’apprête à réduire ses effectifs. Le groupe pharmaceutique danois ouvre une négociation pour une rupture conventionnelle collective concernant 80 salariés, principalement dans les fonctions support.


A Chartres (Eure-et-Loir) Novo Nordisk ajuste ses effectifs. 80 départs prévus, mais les investissements de 2,1 milliards d’euros sont maintenus
A Chartres (Eure-et-Loir) Novo Nordisk ajuste ses effectifs. 80 départs prévus, mais les investissements de 2,1 milliards d’euros sont maintenus


Novo Nordisk à Chartres : 80 départs volontaires annoncés malgré les milliards d’investissements :



Le site chartrain de Novo Nordisk était devenu, fin 2023, l’un des symboles de la réindustrialisation française. L’entreprise avait alors promis d’injecter 2,1 milliards d’euros pour doubler la capacité de production de son usine, spécialisée dans la fabrication d’insuline et de traitements contre l’obésité.


Mais deux ans plus tard, l’actualité est moins euphorique : Novo Nordisk, qui emploie 1 900 personnes à Chartres, prévoit de supprimer 9 000 postes à l’échelle mondiale. Une partie de ces réductions concernera donc la France, à travers un plan de départs volontaires limité à 80 pour l’usine chartraine.

La direction du site assure qu’il ne s’agit pas d’un plan social, mais d’une mesure d’ajustement.


« Une information sur un projet de rupture conventionnelle collective a été présentée aux partenaires sociaux. Elle concerne 80 postes, principalement dans les fonctions support », indique Novo Nordisk.


Les syndicats relativisent : « On s’attendait à pire »

L’annonce a d’abord inquiété les salariés, avant d’être accueillie avec un certain soulagement.

« On craignait près de 200 suppressions de postes. Finalement, seules 80 personnes sont concernées, essentiellement dans les services informatiques et administratifs », explique la CGT d’Eure-et-Loir.


Le syndicat insiste sur le caractère volontaire du dispositif.

« Ce n’est pas un plan social déguisé. Les salariés partiront s’ils le souhaitent, avec des indemnités supra-légales et un accompagnement spécifique », ajoute-t-il.


Une réunion entre la direction et les organisations syndicales est programmée le 14 octobre pour préciser le montant des indemnités proposées aux volontaires.

 

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