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Mariage agité à Lèves : le maire porte plainte après des débordements dans les rues


Mariage agité à Lèves : le maire porte plainte après des débordements dans les rues :  Des voitures de luxe, des mortiers d'artifice, des drapeaux étrangers brandis, et une circulation fortement perturbée. Un mariage célébré samedi 21 juin à Lèves (Eure-et-Loir) a donné lieu à de sérieux débordements, poussant le maire, Rémi Martial, à porter plainte ce vendredi auprès du procureur de la République.
Le maire de Lèves a porté plainte après des débordements survenus lors d’un mariage célébré dans sa commune le 21 juin. (Image d'illustration Istock)

Mariage agité à Lèves : le maire porte plainte après des débordements dans les rues :

Des voitures de luxe, des mortiers d'artifice, des drapeaux étrangers brandis, et une circulation fortement perturbée. Un mariage célébré samedi 21 juin à Lèves (Eure-et-Loir) a donné lieu à de sérieux débordements, poussant le maire, Rémi Martial, à porter plainte ce vendredi auprès du procureur de la République.

« C’est la première fois que de tels débordements sont constatés sur la commune de Lèves », déplore l’élu « les Républicains ». Selon les images de vidéoprotection et plusieurs témoignages d’habitants, la célébration s’est accompagnée de « faits intolérables » precise t-il. Non-respect du code de la route, entrave à la circulation, usage de mortiers d’artifice, et même mise en danger de la vie d’autrui.

Entre 14 heures et 14 h 50, plusieurs incidents ont été observés dans le centre-ville. Deux ronds-points ont été bloqués par des membres du cortège. L’un à la périphérie de la commune, l’autre quelques dizaines de mètres plus loin, afin de faciliter leur passage. Un scooter a même roulé sur la place piétonne du cœur de ville, et plusieurs véhicules ont emprunté un sens interdit pour accéder à un parking qui avait pourtant été déconseillé aux convives.

 

Drapeaux brandis et passagers hors des voitures

Dans certains véhicules, des passagers étaient assis sur les portières, arborant des drapeaux marocains et albanais. « On a été pris de court », reconnaît Rémi Martial. Dès les premières minutes, des riverains ont alerté le maire, inquiets de ce qui se déroulait sous leurs fenêtres et sous leur yeux.

À l’approche de la cérémonie, l’adjointe au maire en charge des mariages avait d’ailleurs dû intervenir pour faire respecter la neutralité des lieux. Elle a demandé que les drapeaux étrangers visibles dans le cortège ne pénètrent pas dans la salle des mariages, où seuls les symboles républicains doivent prévaloir. Une consigne qui, selon la mairie, a été respectée.

À la sortie de la cérémonie, des tirs de feux d’artifice ont eu lieu en pleine ville, ajoutant à la tension ambiante. Le maire a sollicité en urgence l’intervention de la police nationale. « Les motards sont intervenus rapidement, permettant de ramener le calme », souligne-t-il, en remerciant les forces de l’ordre pour leur réactivité.

L’élu ne cache pas non plus son étonnement face au train de vie affiché lors de l’événement. « Je m’interroge sur la capacité de certains invités à circuler dans des véhicules de luxe, alors que les mariés bénéficient d’un logement social », confie-t-il interloqué.

Dans ce contexte, le maire prévient : « Tout sera mis en œuvre afin que cette situation inacceptable ne se reproduise plus, y compris si cela devait passer par une annulation de la cérémonie de mariage. » À Lèves, conclut-il, « la tranquillité des habitants est une priorité de la municipalité ».

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