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Luisant : Une fillette de 9 ans échappe à une tentative de kidnapping

  • Photo du rédacteur: Emmanuel Senecharles
    Emmanuel Senecharles
  • 4 août
  • 3 min de lecture
Grâce à la vigilance transmise par ses parents, une fillette de 9 ans a échappé à une tentative de kidnapping devant sa maison à Luisant le 26 juillet.
Grâce à la vigilance transmise par ses parents, une fillette de 9 ans a échappé à une tentative de kidnapping devant sa maison à Luisant le 26 juillet.

Luisant : Une fillette de 9 ans échappe à une tentative de kidnapping

Samedi 26 juillet, en fin de journée à Luisant, une fillette de 9 ans a été approchée par un inconnu devant son domicile. Grâce à son sang-froid, elle a évité une situation qui aurait pu tourner au drame.


Ce samedi-là, Magali la mère de la fillette est à Paris avec son aînée. Son mari reste à la maison avec leur plus jeune fille. En fin de journée vers 18h40, il se rend à l’épicerie « Grand Frais » toute proche, laissant leur fille jouer chez une voisine dans leur résidence calme et sans issue.

Quelques minutes plus tard, alors que la fillette attend son père près du portail, côté intérieur, un homme s’approche. Il porte un tour de cou avec un badge, ce qui amène l’enfant à penser, à tort, qu’il pourrait être un collègue de son père.


« J’ai des bonbons à la maison »

L’homme entame la conversation : « Qu’est-ce que tu fais là ? Je connais très bien ton papa, j’ai son numéro. On peut l’attendre ensemble si tu veux. J’ai des bonbons à la maison et des animaux à caresser. »


Mais l’enfant a été sensibilisée. « On leur répète souvent, avec son père, les phrases à éviter, les tentatives de manipulation. Elle a compris tout de suite qu’il y avait un problème. Elle est partie chercher la voisine », explique la mère. Le temps que la voisine arrive, l’homme avait déjà pris la fuite.


Le soir-même, la mère ne remarque rien de particulier. « Je suis rentrée tard, j’ai juste été étonnée que ma fille dorme avec son père. Ce n’était pas dans ses habitudes, mais ça arrive. » Ce n’est que le lendemain matin que son mari lui raconte les faits.


« Je suis tombée des nues. Ma fille ne voulait pas m’en parler, je pense qu’elle avait peur de ma réaction. Elle s’est dit qu’elle avait fait une bêtise en répondant à un inconnu. Je l’ai rassurée tout de suite. Je lui ai dit qu’elle avait réagi de manière exemplaire. »


Depuis, l’enfant dort sereinement, et parle de ce qu’elle a vécu. « Elle ne fait pas de cauchemars. On discute beaucoup. Je lui ai expliqué que ressentir de l’inquiétude, c’est utile. Ça permet d’être attentive, sans vivre dans la peur. »


Une résidence pourtant paisible

Ce qui choque le plus cette Magali, c’est le contexte : « Ce n’est pas une rue passante. On est dans une résidence fermée, une impasse. Les enfants y jouent librement, parce qu’on sait que seules les voitures des résidents passent. » Elle refuse pourtant de sombrer dans la paranoïa. « J’essaie de garder un équilibre. Je préfère leur donner les bons réflexes que de leur interdire de sortir. »


La mère a choisi de s’exprimer sur les réseaux sociaux. Un message adressé aux autres parents. « Ce qui a sauvé ma fille, c’est l’information. Elle savait ce que certains adultes pouvaient dire pour manipuler. Je le dis à tous les parents : n’attendez pas qu’il se passe quelque chose. Parlez avec vos enfants, même petits. »

Avec sa fille aînée de 13 ans, les sujets abordés sont différents mais tout aussi importants. « On parle des risques en soirée, en boîte de nuit, des drogues. Je préfère trop dire que pas assez. Et je leur apprends à dire non. C’est dur de dire non, même pour nous, adultes. »


 


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