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Le Secours catholique d’Eure-et-Loir lance un appel aux bénévoles

  • Photo du rédacteur: Emmanuel Senecharles
    Emmanuel Senecharles
  • 15 sept.
  • 2 min de lecture

Le Secours catholique d’Eure-et-Loir, qui regroupe 15 équipes locales, cherche activement de nouveaux bénévoles pour renforcer ses actions de solidarité dans le département.


Lucie CASTA, déléguée du Secours Catholique à gauche, et Cathy Pires, animatrice réseau au Secours Catholique à droite, cherchent des bénévoles en Eure-et-Loir afin de continuer leur mission d'aide aux personnes en situation de précarité
Lucie CASTA, déléguée du Secours Catholique à gauche, et Cathy Pires, animatrice réseau au Secours Catholique à droite, cherchent des bénévoles en Eure-et-Loir afin de continuer leur mission d'aide aux personnes en situation de précarité.

Le Secours catholique d’Eure-et-Loir lance un appel aux bénévoles :

« On part du principe que même une heure de son temps peut faire la différence », indique Cathy Pires, animatrice du réseau solidarité. L’association, qui fête bientôt ses 80 ans, accompagne au quotidien des personnes en grande précarité, des familles, mais aussi des publics fragilisés par la hausse des coûts de l’énergie ou la précarité alimentaire.


À Chartres, l’équipe historique, installée rue du Pont du Massacre depuis plus de quarante ans, illustre bien ces missions. On y trouve un accueil de jour pour des personnes en grande précarité, des cours de français pour les nouveaux arrivants, des ateliers de pâtisserie et un accompagnement social pour l’accès aux droits. « L’objectif, c’est que chacun se sente comme à la maison, parce que beaucoup n’en ont pas », précise Cathy Pires. Mais pour que ces activités se poursuivent, il faut recruter de nouveaux volontaires prêts à donner de leur temps.


Le Secours catholique a aussi besoin de soutien dans des domaines moins visibles mais tout aussi importants. L’association recherche par exemple des personnes pour suivre l’entretien de ses locaux et de son parc immobilier, un poste jusqu’ici assuré grâce à du mécénat de compétences. Le secours Catholique souhaite également développer des projets autour de l’accès à une alimentation digne et durable. « Aujourd’hui, beaucoup de nos aides financières passent par des chèques service, qui permettent simplement aux familles de faire leurs courses, rappelle l’animatrice. Mais on voudrait aller plus loin, créer des projets collectifs autour de cette question, parce que la précarité alimentaire est un enjeu majeur. »

 

Pas besoin d’être un expert

Autre action à laquelle chacun peut contribuer : l’organisation de vacances solidaires. L’association permet à des familles qui n’ont pas les moyens de partir de découvrir de nouveaux horizons. « Il y a des enfants qui n’ont jamais vu la mer, souligne Cathy Pires. Ces séjours, c’est leur donner la possibilité de changer d’air, de vivre autre chose que leur quotidien. » Des bénévoles sont donc recherchés pour encadrer et accompagner ces projets.

Contrairement aux idées reçues, s’engager ne demande pas de compétences particulières ni un temps considérable. « Même une heure par-ci, une heure par-là, c’est déjà précieux.


On propose un accompagnement et un système de parrainage pour chaque nouveau bénévole », insiste Cathy Pires. Pas besoin donc d’être un expert en immobilier pour aider au suivi des locaux, ni d’être nutritionniste pour travailler sur la précarité alimentaire : seule l’envie de donner un peu de son temps compte.


Si les dons financiers restent indispensables pour financer ces actions, l’animatrice insiste sur le rôle fondamental de l’humain. « Les dons sont essentiels, mais sans bénévoles, notre lutte contre la précarité ne peut pas avancer », conclut-elle.



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