Eure-et-Loir : Grève des transports scolaires à la rentrée chez Transdev et Rémi
- Emmanuel Senecharles

- 14 août
- 2 min de lecture
Le syndicat UNSA, des conducteurs de bus du réseau Transdev Eure-et-Loir, exploitant egalement du réseau de transports Rémi , annonce un mouvement de grève du 1er au 14 septembre. Une mobilisation qui pourrait fortement perturber les transports scolaires et interurbains à la rentrée.

Eure-et-Loir : Grève des transports scolaires à la rentrée chez Transdev et Rémi :
À l’origine de cette action, des revendications sur les conditions de travail et la demande d’une prime exceptionnelle de 200 € brut.« Cela fait deux ans que nous alertons la direction sur les problèmes rencontrés », explique Sébastien Mary, délégué syndical UNSA. « Nous avons essayé de régler les choses en interne, sans passer par la grève, mais les réponses sont souvent tardives ou insuffisantes. »
Parmi les difficultés évoquées : locaux inadaptés, services de conduite avec de fortes amplitudes horaires, absence d’allègement des tournées pendant les vacances scolaires, et manque de moyens face aux exigences croissantes de la Région.Un accord sur la qualité de vie au travail a été signé en décémbre 2024, mais jugé insuffisant par les représentants du personnel.
Des primes…pas pour tout le monde
Le déclencheur de la colère ? L’absence de participation aux bénéfices cette année. « On nous félicite pour notre travail, mais seuls 16 salariés, principalement cadres, ont reçu des primes d’objectifs, liées pourtant aux résultats produits sur le terrain », poursuit Sébastien Mary.
Le syndicat avait demandé une prime exceptionnelle de 200 € brut pour l’ensemble des salariés. Proposition refusée par la direction, qui invoque des raisons financières et rappelle que les augmentations salariales de 2024 et 2025 ont été « très favorables ». Un argument contesté par l’UNSA, qui estime que les hausses restent inférieures à l’inflation pour la majorité des conducteurs.
Si le préavis de grève court jusqu’au 31 décembre, l’UNSA précise ne pas vouloir multiplier les appels. « Nous espérons toujours un accord. Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous lançons ce mouvement, surtout à la rentrée. Mais pour une prime de 200 €, c’est dommage d’en arriver là », conclut Sébastien Mary.







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