Décès d’Olivier Marleix : le parquet confirme la thèse du suicide
- Emmanuel Senecharles

- 30 juil.
- 2 min de lecture

Décès d’Olivier Marleix : le parquet confirme la thèse du suicide
Trois semaines après la découverte du corps sans vie du député d’Eure-et-Loir, Olivier Marleix, à son domicile d’Anet, l’enquête en recherches des causes de la mort est désormais close. Le parquet de Chartres a confirmé ce mercredi 30 juillet que l’élu s’est donné la mort, par pendaison.
Le 7 juillet, vers 15h15, les gendarmes sont intervenus à son domicile à la demande de son assistante parlementaire, inquiète de ne pas avoir de nouvelles. Ils avaient pénétré dans la maison en forçant une porte-fenêtre à l’arrière du jardin. Le corps de l’élu a été retrouvé à l’étage, pendu à une poutre de sa chambre, une échelle posée à proximité. Il était vêtu d’un simple caleçon, un téléphone glissé à la ceinture, et portait encore ses lunettes.
Les premières constatations ont rapidement permis d’écarter la piste criminelle. La maison était verrouillée, aucun signe d’effraction ou de lutte n’a été relevé. L’autopsie, réalisée deux jours plus tard à l’Institut médico-légal de Rouen, a confirmé une mort par asphyxie liée à une pendaison. Aucun traumatisme ou lésion suspecte n’a été observé. L’analyse toxicologique a révélé une alcoolémie modérée, sans présence de substances médicamenteuses ou stupéfiantes.
Un élu discret, confronté à une détresse silencieuse
Les enquêteurs de la Section de recherches d’Orléans et de la brigade de Dreux ont procédé à une dizaine d’auditions. Famille, amis, collaborateurs… Tous ont évoqué un homme marqué par une profonde mélancolie. Le député, âgé de 53 ans, traversait une période de dépression, liée à des difficultés sentimentales, personnelles et professionnelles. Il avait perdu beaucoup de poids, consultait un psychiatre et s’était récemment mis à la course à pied de façon intensive. Pourtant, il avait aussi des projets : un livre, dont le manuscrit achevé a été retrouvé dans sa voiture, et l’ambition de rejoindre le barreau de Paris.
Le déclic de son geste semble avoir été une dernière conversation avec sa compagne, retrouvée sur son téléphone. Elle aurait agi comme un élément déclencheur dans un contexte psychique déjà fragile.
Ce mercredi matin, une réunion s’est tenue entre le procureur de la République de Chartres et les membres de la famille qui le souhaitaient, pour leur exposer en détail les conclusions de l’enquête.
Pour lire le communiqué complet du procureur, cliquez ci-dessous :






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