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À Dreux, la colère s’organise autour du mouvement « Bloquons tout »

  • Photo du rédacteur: Emmanuel Senecharles
    Emmanuel Senecharles
  • 10 sept.
  • 2 min de lecture

Ce 10 septembre, la journée nationale de mobilisation « Bloquons tout » a trouvé un certain écho à Dreux en Eure-et-Loir. Si la matinée est restée relativement calme à Chartres, avec une action symbolique menée dès 5 heures devant la plateforme Carrefour puis quelques rassemblements en ville, c’est à Dreux que le mouvement s’est fait le plus visible.


En Eure-et-Loir seul à  Dreux le mouvement "Bloquons tout" était visible comme ici à l'hôpital Victor Jousselin
En Eure-et-Loir seul à Dreux le mouvement "Bloquons tout" était visible comme ici à l'hôpital Victor Jousselin

À Dreux, la colère s’organise autour du mouvement « Bloquons tout » :


Dans la matinée, un premier groupe de citoyens et de militants s’est donné rendez-vous au rond-point du KFC, avenue des Fenots. Après un face-à-face pacifique avec la police, les participants ont été délogés sans heurts. Plutôt que de se disperser, ils ont pris la direction de l’hôpital de Dreux, où un second rassemblement avait été proposé par l’union locale de la CGT.Peu à peu, le groupe s’est étoffé pour atteindre près d’une centaine de personnes.


« Ce n’est que le début »

Pour Antoine Molinatti, secrétaire général de l’union locale CGT, la journée ne doit pas être perçue comme un aboutissement. « Une seule mobilisation ne suffira pas. L’objectif, c’est de créer du lien, d’amener les salariés à se mettre en grève et de construire la suite collectivement. » Pas de blocage devant l’hôpital, par souci de ne pas gêner son fonctionnement, mais une présence marquée et assumée.


La CGT donne déjà rendez-vous le 18 septembre pour une journée intersyndicale. « Le meilleur blocage reste la grève », rappelle Antoine Molinatti, convaincu que c’est la voie la plus efficace pour peser sur l’économie.


Des manifestants en colère et déterminés

Devant l’hôpital, chacun avait ses propres raisons d’être là, mais un sentiment commun de colère dominait. « Macron ne veut pas nous entendre », lâche une manifestante, persuadée que le gouvernement fait la sourde oreille face aux revendications sociales. Un autre participant confie espérer « un mouvement qui prenne de l’ampleur, comme les gilets jaunes à l’époque », retrouvant dans ce rassemblement une énergie collective qui lui avait manqué.


Un troisième manifestant, plus virulent, a dénoncé la nomination de Sébastien Lecornu au gouvernement, qu’il interprète comme « un doigt d’honneur aux choix des Français ». À côté de lui, certains se contentaient d’évoquer leur « ras-le-bol du quotidien » ou leur inquiétude pour l’avenir de leurs enfants.




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