Le député Olivier Marleix retrouvé mort à son domicile : la piste du suicide privilégiée
- Emmanuel Senecharles
- 7 juil.
- 2 min de lecture
Le député d’Eure-et-Loir et ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale a été retrouvé mort ce lundi 7 juillet à son domicile d’Anet. Le procureur de la République privilégie la thèse du suicide.
Le député Olivier Marleix retrouvé mort à son domicile : la piste du suicide privilégiée : C’est un choc brutal pour la droite et pour toute la classe politique. Olivier Marleix, député Les Républicains de la 2e circonscription d’Eure-et-Loir, a été retrouvé mort ce lundi 7 juillet à son domicile d’Anet, dans le nord du département. Âgé de 54 ans, l’élu a été découvert pendu dans l’une des chambres de sa maison. L’alerte a été donnée en début d’après-midi par son entourage, inquiet de son absence inhabituelle à plusieurs rendez-vous officiels.
« Il ne s’est pas présenté ce matin en mairie ni à l’Assemblée nationale, ce qui a alerté à la fois Mme la maire d’Anet et son assistante parlementaire », a indiqué Frédéric Chevallier, procureur de la République de Chartres, que nous avons pu joindre. Ce sont les gendarmes, appelés en début d’après-midi, qui ont fait la macabre découverte.
« Le corps a été retrouvé pendu à l’étage, dans une chambre de sa maison. Une procédure de recherche des causes de la mort a été ouverte », a précisé le procureur, qui s’est rendu sur place accompagné du sous-préfet et du commandant de la compagnie de gendarmerie de Dreux. « Il ne s’agit pas d’une enquête de flagrance ni d’une enquête préliminaire, mais d’un cadre d’enquête spécifique prévu par le code de procédure pénale. »
La scène a été immédiatement gelée, les techniciens en identification criminelle et les médecins légistes sont intervenus sur place. Aucune lettre n’a été retrouvée pour le moment, même si « un petit bout de papier a été saisi et devra être expertisé ». Le téléphone portable du député a également été saisi pour analyse. « À ce stade, nous n’avons aucun élément qui nous permet de dire qu’il s’agit d’autre chose qu’un suicide », a précisé Frédéric Chevallier
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Une disparition qui bouleverse Anet
C’est la maire d’Anet, Aliette Le Bihan, qui a alerté les gendarmes. Très émue, elle se souvient de leur dernier échange :
« Nous étions ensemble samedi matin à l’inauguration d’une nouvelle mairie dans notre secteur, puis à un événement pour les dix ans d’une crèche. Il était tel que je le connaissais, sans signe particulier, sans problème apparent. »Elle a été contactée ce lundi vers 14h20 par les collaborateurs de l’élu à l’Assemblée nationale, qui s’inquiétaient de son absence inhabituelle. « J’ai tout de suite appelé les gendarmes », souffle-t-elle.
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