La Tanière : Patrick et Francine Violas réagissent aux accusations de Vakita
- Emmanuel Senecharles
- il y a 7 jours
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 6 jours
Face aux critiques formulées par le média Vakita dans son récent documentaire sur le zoo-refuge La Tanière, à Nogent-le-Phaye, Patrick et Francine Violas ont choisi de répondre publiquement dans une vidéo de 11 minutes. Les fondateurs du refuge affirment vouloir clarifier plusieurs points concernant la gestion de leur établissement et le sauvetage des animaux

La Tanière : Patrick et Francine Violas réagissent aux accusations de Vakita :
« Nous avons construit La Tanière grâce à notre expérience dans le monde des affaires et à nos moyens financiers », explique Patrick Violas. « Nous savions à quoi nous attendre dans le business, mais pas dans le milieu de la cause animale, où malheureusement la jalousie et la cupidité existent également. » ajoute Francine, son épouse.
Les Violas réfutent plusieurs accusations emisent dans le documentaire de Vakita sur le zoo-refuge La Tanière, à Nogent-le-Phaye en Eure-et-Loir, notamment celles concernant le sauvetage de 84 chevaux dans la Manche. « Nous avons perdu cinq chevaux, mais tous les autres ont été pris en charge et replacés correctement », précisent-ils. Ils évoquent aussi le décès de Walter, un alpaga personnel, survenu malgré tous les soins, et insistent sur le fait que les patous et les autres animaux ont été traités avec attention par leur équipe de soigneurs.
" Nous faisons tout pour sauver le plus grand nombre, mais on ne peut pas garantir 100 % de réussite"
Les problèmes techniques rencontrés sur les bassins des otaries, qui ont entraîné des ulcères chez certains animaux, sont également abordés. « Les bassins ont coûté près de 800 000 €, et les réparations ont été retardées par des expertises et des litiges avec des prestataires », explique Francine Violas. Une vétérinaire spécialisée est désormais impliquée pour suivre les soins des otaries.
Les fondateur du zoo-refuge La Tanière rappellent par ailleurs que tous les animaux sont sauvages et que certains décès, comme celui d’un caracal , sont liés à la nature même de ces animaux, et non à des négligences. « Nous faisons tout pour sauver le plus grand nombre, mais on ne peut pas garantir 100 % de réussite », ajoutent-ils.
Enfin, Patrick et Francine Violas regrettent le traitement médiatique : « Ce média alimente des polémiques dans un but lucratif. Notre objectif n’a jamais été de gagner de l’argent, mais de protéger les animaux et de faire avancer cette cause », concluent-ils.
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