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Trafic de migrants : une filière irakienne démantelée à Chartres

  • Photo du rédacteur: Emmanuel Senecharles
    Emmanuel Senecharles
  • il y a 2 jours
  • 2 min de lecture

Le procureur de Chartres a annoncé ce jeudi 4 décembre le démantèlement d’un réseau de passeurs qui organisait, depuis plusieurs semaines, des chargements clandestins de migrants dans des camions en Eure-et-Loir, en direction du Royaume-Uni.


Des enquêteurs de l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM)  ont démantelé un réseau de passeurs en Eure-et-Loir, révélant 33 convois clandestins de migrants vers le Royaume-Uni depuis septembre 2025
Des enquêteurs de l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM) ont démantelé un réseau de passeurs en Eure-et-Loir, révélant 33 convois clandestins de migrants vers le Royaume-Uni depuis septembre 2025 - Photo d'illustration Istock

Trafic de migrants : une filière irakienne démantelée à Chartres


Depuis la rentrée, les enquêteurs de l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM) surveillaient plusieurs aires de repos du département. Ils y avaient repéré des mouvements suspects autour de remorques de poids lourds, où des migrants iraniens et irakiens étaient cachés en pleine nuit, à l’insu des chauffeurs.

 

Un réseau actif, surveillé par drones

Les passeurs récupéraient les migrants dans leurs lieux de vie avant de les conduire vers les aires isolées. Les policiers ont observé 33 trajets clandestins en trois mois, appuyés par des drones pour suivre les déplacements des suspects. Trois hommes d’origine irakienne ont rapidement été identifiés comme les organisateurs présumés.


Lors des perquisitions, les enquêteurs ont retrouvé de l’outillage permettant de forcer les remorques, ainsi que plusieurs passeports. Malgré leurs dénégations, l’OLTIM estime que près de 150 migrants ont tenté la traversée grâce à ce réseau. Avec un tarif variant de 3 000 à 5 000 euros par personne, les gains potentiels s’élèvent à environ 600 000 euros.


Âgés de 21, 26 et 36 ans, les trois suspects ont été présentés en comparution immédiate ce jeudi. Ils ont été placés en détention provisoire jusqu’à leur jugement prévu le 14 janvier 2026.

 

Le matériel utilisé pour ouvrir les camions et y cacher les migrants - (Photo : Parquet de Chartres)Le matériel utilisé pour ouvrir les camions et y cacher les migrants - (Photo : Parquet de Chartres)
Le matériel utilisé pour ouvrir les camions et y cacher les migrants - (Photo : Parquet de Chartres)

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