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Déficit d'image des crèches : Jessica Lecomte défend son métier

Les structures d’accueil ont souffert dernièrement de fait divers dramatiques au sein de leur établissement. Il ne s’agit pas d’accidents mais d’actes de maltraitances réalisés par des adultes sur des enfants de moins de 3 ans. Ces nouvelles ont fait la une de l’actualité comme à Lyon où le 22 juin, un bébé de 11 mois est mort après avoir avalé du détergeant. Un rapport accablant pour la profession a été publié par l'Inspection générale des affaires sociales. Course à la rentabilité, oublie de verre d’eau, sont quelques lignes d’un constat alarmant pour les établissements privés souvent ciblés. Jessica Lecomte, gérante de cinq micro-crèches en Eure-et-Loir rencontre un véritable succès. La jeune femme de 35 ans a ouvert sa première structure en avril 2019 à Barjouville. Contiente du manque de crêche sur le département l’entrepreneuse a enchainé les ouvertures. Sept mois plus tard en novembre 2019 la micro-crêche de Chartres voyait le jour. En 2021 les établissements de Courville et Voves accueillaient à leurs tour les jeunes bambins. Dernière en dates est celle de Bonneval ouverte depuis septembre 2023. « Moi je suis tous les jours dans mes crèches » nous confie la cheffe d’entreprise, pointant les grosses structures où les gérants sont absents du quotidien de leurs équipes. La dirigeante souhaite rassurer les parents et redorer l’image de son métier. Si elle n’a pas été impactée ayant toujours conservé la confiance des parents, Jessica réfléchit à une charte à signer par ses collaboratrices pour s’assurer qu’elles n’auront jamais peur de parler si elles sont témoin d’actes contraire aux règles de bonne conduite



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