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Eure-et-Loir : les éoliennes sous surveillance pour protéger la biodiversité

  • Photo du rédacteur: Emmanuel Senecharles
    Emmanuel Senecharles
  • 23 sept.
  • 2 min de lecture

Cet été, les éoliennes d’Eure-et-Loir n’ont pas seulement tourné avec le vent. Elles ont aussi été scrutées de près par les inspecteurs de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). Objectif de cette campagne : vérifier que les exploitants respectent bien leurs engagements pour limiter l’impact des installations sur la biodiversité.


La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Centre-Val de Loire a mené cet été une vaste opération de contrôle sur une trentaine de parcs éoliens en Eure-et-Loir.
La Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Centre-Val de Loire a mené cet été une vaste opération de contrôle sur une trentaine de parcs éoliens en Eure-et-Loir.


Eure-et-Loir : les éoliennes sous surveillance pour protéger la biodiversité


Sur les 58 parcs éoliens installés dans le département, 30 ont été passés au crible. Les inspecteurs se sont intéressés à plusieurs points sensibles : le bridage des éoliennes pour épargner les chauves-souris, le suivi environnemental obligatoire, la remontée d’informations en cas de découverte d’animaux protégés morts au pied des mâts, ou encore la mise en œuvre de mesures de protection promises lors des demandes d’autorisation.


Le verdict est contrasté. Si tous les exploitants contrôlés ont bien réalisé le suivi environnemental, plusieurs faiblesses ont été relevées. Deux parcs n’ont pas appliqué le bridage nécessaire pour réduire les risques pour les chauves-souris : leurs exploitants ont été mis en demeure. Un sur six tarde à prévenir la DREAL quand un cadavre d’espèce protégée est découvert. Plus globalement, un quart des sites inspectés n’a pas mis en place ,ou pas justifié, les mesures d’évitement, de réduction ou de compensation prévues.


Un rappel à l’ordre pour les exploitants

Ces manquements ne resteront pas sans suite. Des rapports d’inspection ont été adressés aux exploitants concernés, qui disposent de deux mois pour corriger le tir. L’administration insiste : la protection de la biodiversité est une condition incontournable au développement de l’éolien.


Ces contrôles s’inscrivent dans la Stratégie nationale biodiversité 2030. Celle-ci impose que, dès la conception d’un parc, des mesures adaptées soient prévues pour limiter l’impact sur la faune et les milieux naturels, notamment pour les espèces volantes et les espaces boisés.


 

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