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Eure-et-Loir : le ministre des Armées en visite sur le site du radar « Nostradamus » à Crucey

  • Photo du rédacteur: Emmanuel Senecharles
    Emmanuel Senecharles
  • 4 sept.
  • 2 min de lecture

Le ministre des Armées s’est rendu ce jeudi 4 septembre sur le site du radar « Nostradamus », à Crucey (Eure-et-Loir). Cette installation stratégique, exploitée par l’ONERA (Office national d’études et de recherches aérospatiales), est capable de détecter des objets à plusieurs milliers de kilomètres, qu’il s’agisse de missiles hypervéloces ou de ballons stratosphériques.


Le ministre des Armées visite le site du radar Nostradamus à Crucey (Eure-et-Loir), première brique d’un futur système d’alerte avancée destiné à renforcer la souveraineté française et européenne
Le ministre des Armées visite le site du radar Nostradamus à Crucey (Eure-et-Loir), première brique d’un futur système d’alerte avancée destiné à renforcer la souveraineté française et européenne.


Eure-et-Loir : le ministre des Armées en visite sur le site du radar « Nostradamus » :


Accueilli avec les honneurs militaires, le ministre a assisté à plusieurs démonstrations : présentation des capacités de détection de la base aérienne de Dreux-Senonches, visite des infrastructures, briefing sur l’interception par les systèmes SAMP/T et par les Mirage 2000, ainsi qu’un point détaillé sur la détection des menaces d’origine russe et iranienne.


Dans son discours, le ministre a rappelé que la zone située entre 20 et 100 km d’altitude, longtemps peu investie sur le plan militaire, devient désormais un espace de conflictualité. « La France, puissance nucléaire, ne peut rester sans stratégie sur la très haute altitude », a-t-il déclaré, citant l’épisode du ballon chinois observé au-dessus des États-Unis il y a deux ans et demi.


« 2 millions d’euro pour Nostradamus »

Le ministre a également insisté sur la nécessité pour la France et l’Europe de réduire leur dépendance vis-à-vis des systèmes d’alerte américains. Il a annoncé un premier investissement de deux millions d’euros pour relancer le projet Nostradamus, qualifié de « première brique de l’alerte avancée » européenne. Une seconde tranche, estimée à 50 millions d’euros, est envisagée.


Cette visite s’inscrit dans une réflexion stratégique plus large : renforcer les capacités de détection et d’anticipation face aux menaces balistiques, tout en inscrivant la France dans une

Sébastien Lecornu a rappelé que « dans le contexte stratégique actuel, marqué par la Russie et l’Iran, nous sommes tenus de rouvrir nos yeux et nos oreilles ». Le projet Nostradamus, basé en Eure-et-Loir, doit répondre à cet impératif.


 

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