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Écluzelles : la ministre Véronique Louwagie en inspection à la base nautique

  • Photo du rédacteur: Emmanuel Senecharles
    Emmanuel Senecharles
  • 29 juil.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 30 juil.

La ministre Véronique Louwagie a participé à une inspection surprise à la base nautique d’Écluzelles (Eure-et-Loir), aux côtés des agents de la DGCCRF.
La ministre Véronique Louwagie a participé à une inspection surprise à la base nautique d’Écluzelles (Eure-et-Loir), aux côtés des agents de la DGCCRF.


Écluzelles : la ministre Véronique Louwagie en inspection à la base nautique

Mardi 29 juillet, Véronique Louwagie, ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des PME et de l’Économie sociale et solidaire, s’est rendue sur la base nautique de Mézières-en-Drouais – Écluzelles, pour participer à un contrôle surprise mené par les agents de la DGCCRF.


« Mon déplacement aujourd’hui veut dire une chose toute simple : l’État est sur le terrain pour protéger les plaisanciers, les touristes, mais aussi les professionnels, pour que chacun puisse passer de bonnes vacances en toute tranquillité et en toute confiance », a déclaré la ministre, en ouverture de sa visite.


Des contrôles renforcés sur les équipements de loisirs

Au cours de cette inspection, Véronique Louwagie s’est attardée sur plusieurs points clés : l’affichage des prix, la conformité des équipements de protection individuelle comme les gilets d’aide à la flottabilité, et les informations à destination des consommateurs. Elle a rappelé l’engagement fort de l’État à ne pas transiger avec la sécurité.

« Chaque équipement dangereux doit être retiré. Chaque installation à risque également. Tout ce qui participe à la sécurité doit être mis en avant », a-t-elle martelé.

En 2024, plus de 3 000 contrôles ont déjà été menés sur les installations de loisirs en France, dont 465 sur les structures gonflables, a précisé la ministre. À ce jour, ces opérations ont conduit à 11 arrêtés immédiats d’activité, 11 suspensions et 10 procès-verbaux.

« Quand il y a un risque pour les enfants, les familles, ou les utilisateurs, nous n’hésitons pas à demander la fermeture immédiate d’un site. Nous n’avons pas la main qui tremble », a insisté Véronique Louwagie.


Une vigilance accrue sur les plateformes de vente en ligne

La ministre a également évoqué un autre axe de contrôle : les produits vendus en ligne, notamment ceux issus des plateformes asiatiques. Elle a annoncé que les prélèvements d’articles issus de ces plateformes seraient triplés en 2025, afin de mieux lutter contre les risques de non-conformité, en particulier sur les jouets et articles destinés aux enfants.

« C’est un enjeu de protection des citoyens. L’État est là pour protéger, donc pour contrôler et sanctionner le cas échéant », a-t-elle souligné.

Elle s’est par ailleurs félicitée de la récente ouverture d’une enquête européenne contre la plateforme Temu, qui pourrait entraîner une amende allant jusqu’à 6 % de son chiffre d’affaires, ainsi que d’une sanction déjà prononcée contre Shein, dont l’amende a été réglée il y a quelques jours.


Venue pour la première fois sur cette base nautique, la ministre a salué la qualité du site et son rôle dans le lien social local :

« Ce type d’équipement fait la richesse de nos territoires. Il bénéficie aux familles, aux habitants, et permet de pratiquer des activités sportives, comme la marche ou les sports nautiques. Le sport, c’est bon pour la santé, et encore mieux en famille », a-t-elle souligné.



La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) compte plus de 3 000 agents mobilisés dans toute la France, a rappelé Véronique Louwagie. Ils interviennent sur les pratiques commerciales trompeuses, la régularité des produits, ou encore la protection des plus jeunes.


« Nous sommes là pour accompagner les professionnels, mais aussi pour protéger les consommateurs. Ces contrôles sont essentiels », a conclu la ministre.

 

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