Chartres : les parents de l’école Jules-Ferry obtiennent un sursis pour les tilleuls
- Emmanuel Senecharles
- 26 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 29 juil.

Chartres : les parents de l’école Jules-Ferry obtiennent un sursis pour les tilleuls :
À Chartres, les tilleuls de l’école Jules-Ferry devaient être abattus cet été, après la chute de deux d’entre eux lors d’un violent orage. Mais face à la mobilisation des parents d’élèves, la mairie a revu sa copie. Un seul arbre sera finalement coupé, et la ville s’engage à repenser la cour en la végétalisant.
Les tilleuls continueront, pour l’instant, d’offrir un peu d’ombre aux enfants de l’école Jules-Ferry, à Chartres. L’été aurait pu sceller leur sort : la mairie envisageait de les couper, après qu’un orage particulièrement violent a déraciné deux arbres dans la cour en juin. Mais les parents d’élèves se sont mobilisés, et ont obtenu gain de cause. Ou presque.
Le 13 juin dernier, des rafales dépassant les 100 km/h ont balayé la ville, laissant derrière elles des toitures envolées, des dégâts dans plusieurs quartiers, et des arbres à terre dans deux établissements scolaires : Farman et Jules-Ferry. À Jules-Ferry, deux tilleuls ont été arrachés par la tempête et un autre semblait menacer de tomber.
La pétition, relayé par les familles, récolte plus de 500 signatures en quelques jours.
Craignant un drame, la municipalité envisage alors l’abattage de tous les arbres présents dans les deux cours d’école, maternelle et élémentaire. Une décision qui fait bondir plusieurs parents. Parmi eux, Lydia Boucherfa, qui lance aussitôt une pétition. « On a bien vu avec la canicule début juillet que la cour d’école sans végétation et sans les tilleuls serait devenue une fournaise. On n’a pas envie de ça pour nos enfants », confie-t-elle au Parisien.
Le texte, relayé par les familles, récolte plus de 500 signatures en quelques jours. Face à la pression, la ville accepte de revoir sa position. Début juillet, une rencontre est organisée entre les services municipaux, les parents et les enseignants. Résultat : seul l’arbre jugé malade sera coupé cet été. Un second fait l’objet d’une expertise complémentaire, avec une décision reportée à la rentrée.
C’est un compromis, mais aussi un signal encourageant. « Nous avons été entendus. Tout ne va pas être rasé. La mairie s’est engagée à repenser les cours d’école, à les végétaliser, ce qui est une bonne nouvelle », se réjouit Lydia Boucherfa.
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