Agressions sexuelles à Maintenon, Épernon et Hanches : un suspect en détention
- Emmanuel Senecharles
- 8 août
- 2 min de lecture

Agressions sexuelles à Maintenon, Épernon et Hanches : un suspect en détention
Huit femmes ont été agressées entre juin 2024 et juillet 2025, aux abords des gares de Maintenon et d’Épernon, et dans les rues de Hanches. L’auteur présumé, un homme de 38 ans domicilié près de Gallardon, a été arrêté le 5 août. Il est en détention provisoire.
Un prédateur discret, mais traqué
Elles ont entre 24 et 68 ans. Toutes ont croisé, à un moment ou un autre, la route de leur agresseur. En pleine rue ou dans des lieux de passage comme les gares d’Épernon et de Maintenon, l’homme surgissait sans prévenir, souvent par derrière. Attouchements, baisers forcés dans le cou, mains sur les parties intimes. Parfois, il portait un masque chirurgical pour dissimuler son visage. Puis il s’enfuyait.
Une Mercedes et des traces ADN
La première plainte remonte à juin 2024. Une femme raconte l’agression, les gestes, la peur, la fuite de l’homme. D’autres témoignages suivront, jusqu’à huit victimes identifiées. Certaines se regroupent sur les réseaux sociaux pour mettre en garde les habitantes du secteur.
L’enquête est confiée aux gendarmes de la communauté de brigades de Maintenon, sous la direction du lieutenant Nicolas Muzellec. Deux enquêteurs s’y consacrent entièrement. Les agressions ont lieu à des horaires variables, toujours en dehors des zones couvertes par la vidéoprotection. Des patrouilles en civil sont mises en place à pied, à vélo et en voiture : l’homme ne se montre plus.
Le déclic vient d’une voiture, une Mercedes Classe C repérée près de plusieurs lieux d’agression. L’enquête technique s’intensifie. Les vêtements des victimes sont analysés par les techniciens en identification criminelle. Des prélèvements ADN sont effectués indique l'Echo Républicain. Après plusieurs recoupements, les gendarmes identifient un suspect vivant près de Gallardon.
Interpellé le 5 août, l’homme nie toute implication. Mais les éléments réunis suffisent à motiver sa mise en examen. Il est placé en détention provisoire deux jours plus tard.
Il comparaîtra devant le tribunal judiciaire de Chartres le 26 septembre prochain pour agressions sexuelles.
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