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À Hanches, les lycéens mis au défi du “sans smartphone” en classe

  • Photo du rédacteur: Emmanuel Senecharles
    Emmanuel Senecharles
  • 9 sept.
  • 2 min de lecture

Depuis la rentrée, le lycée Joséphine Baker a imposé une règle : plus de téléphone sur les tables ni dans les poches et nis dans les sacs. Les élèves doivent les déposer dans une armoire à l’entrée de chaque salle. Objectif : plus d’attention et moins de tentations.


Un rituel désormais quotidien : déposer son smartphone dans l’armoire à l’entrée de la salle de classe dans ce lycée Josephine Baker à Hanches (Eure-et-Loir)
Un rituel désormais quotidien : déposer son smartphone dans l’armoire à l’entrée de la salle de classe dans ce lycée Josephine Baker à Hanches (Eure-et-Loir)

À Hanches, les lycéens mis au défi du “sans smartphone” en classe


Désormais, avant de s’installer en classe, chaque élève glisse son appareil dans une armoire transparente, équipée de cases numérotées. Une mesure adoptée à la rentrée par l’établissement pour favoriser la concentration.


« La décision a été prise en conseil pédagogique avec les enseignants, les parents et les délégués d’élèves. Tout le monde s’est montré favorable », souligne le proviseur, Mathieu Lena, satisfait de l’adhésion générale.


Si certains lycéens regrettent les contraintes, la plupart reconnaissent les avantages. « Au début c’était compliqué, mais on s’y fait », raconte Salma, en terminale. Théa, sa camarade, pointe plutôt le côté pratique : « Nous avons un numéro attitré et il faut retrouver à chaque fois le bon compartiment. Ça fait perdre un peu de temps. »


Tiphaine, elle, confesse avoir parfois cédé à la tentation avant la mise en place de ce dispositif. « Quand le cours n’était pas intéressant, j’utilisais mon portable », reconnaît-elle, un brin honteuse devant ses professeurs.


Des classes plus attentives

Pour Mme Bardou, professeure d’histoire-géographie, le changement est net : « Les élèves sont beaucoup plus présents. Même si leurs téléphones ne sonnaient pas, je sentais bien qu’ils restaient distraits. » L’enseignante souligne aussi un autre effet : la fin des suspicions de triche lors des contrôles.


Quelques semaines après sa mise en place, le système semble avoir convaincu. « Je reçois régulièrement des appels de collègues qui veulent savoir comment nous avons procédé. Ils réfléchissent à l’adopter dans leur établissement », se félicite le proviseur.


À Hanches, l’initiative pourrait bien faire des émules : le téléphone, désormais rangé derrière une vitre, n’a plus voix au chapitre pendant les cours.

 

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