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À Chartres, une opération coup de poing des agriculteurs pour dénoncer un « ras-le-bol général »

  • Photo du rédacteur: Emmanuel Senecharles
    Emmanuel Senecharles
  • il y a 18 heures
  • 2 min de lecture

À l’appel de la Coordination rurale d’Eure-et-Loir, une soixantaine d’agriculteurs se sont mobilisés dans la soirée de lundi 24 novembre pour mener une opération coup de poing visant les grandes et moyennes surfaces (GMS) du territoire. Une action destinée à alerter la population et les distributeurs sur la situation jugée « intenable » du monde agricole.


Des agriculteurs d’Eure-et-Loir réunis devant Carrefour, Leclerc et Lidl  lors de l’opération coup de poing organisée par la Coordination rurale 28, dans la soirée du 24 novembre.
Des agriculteurs d’Eure-et-Loir réunis devant Carrefour, Leclerc et Lidl lors de l’opération coup de poing organisée par la Coordination rurale 28, dans la soirée du 24 novembre.

À Chartres, une opération coup de poing des agriculteurs pour dénoncer un « ras-le-bol général »


« Cela fait deux ans qu’on manifeste et qu’on n’est pas entendus, qu’on n’est pas compris », résume Aurélie Hallain, présidente de la Coordination rurale 28, à l’origine de l’initiative. Le mouvement, ouvert à « tous les syndicats, les non syndiqués et à tous ceux qui sont liés de près ou de loin à l’agriculture », se veut unitaire.


Selon elle, les raisons de la colère s’accumulent : revenus en baisse, prix agricoles qui ne suivent pas, charges en hausse, normes jugées de plus en plus lourdes. « Aujourd’hui, c’est un ras-le-bol général. Les agriculteurs n’en peuvent plus », insiste-t-elle.


Des actions ciblant la Carrefour, Leclerc et Lidl

L’objectif de la soirée était clair : mettre la pression sur les grandes surfaces du département. « Les GMS doivent comprendre qu’il faut utiliser les produits français », affirme Aurélie Hallain.

Pour la présidente de la Coordination rurale, il s’agit de démontrer que les agriculteurs ont « une force », capable de bloquer les accès et d’interpeller non seulement les distributeurs, mais aussi les consommateurs. « Il faut faire comprendre à la population que l’agriculture française est importante, très importante, primordiale pour notre pays. »


L’action pourrait être amenée à se renouveler si les revendications ne sont pas entendues. « On continuera tant que rien ne change », prévient Aurélie Hallain.


 

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