Eure-et-Loir : Fermeture anticipée des écoles à cause des conditions climatiques
En Eure-et-Loir, les conditions climatiques particulières de ce vendredi, combinées à l’arrêt soudain des transports scolaires, ont poussé l’Inspection Académique à prendre une mesure inédite : inviter les parents, via un mail envoyé vers 14h par les établissements scolaires, à récupérer leurs enfants plus tôt si possible.
« Aucun établissement n’est fermé. Les parents qui ne peuvent pas venir chercher leurs enfants n’ont aucune obligation de le faire. L’école fonctionne normalement », précise Sylvie Kowalczyk, chargée de communication à la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale de l’Eure-et-Loir.
La suspension des transports scolaires a été un élément déclencheur. Habituellement, en cas d’intempéries, les bus avancent simplement leur trajet retour pour permettre aux élèves de rentrer plus tôt. Cette fois, aucun transport n’a été assuré, rendant la situation plus complexe.
Pour les élèves restant à l’école, des solutions d’accueil ont été mises en place : « Les parents peuvent récupérer leurs enfants quand ils le souhaitent, mais ceux qui restent seront pris en charge jusqu’à l’horaire habituel de fin de journée », ajoute Sylvie Kowalczyk.
Des avis partagés parmi les parents
Cette mesure a suscité des réactions diverses. Laurence, mère d’un élève de 5ᵉ au collège Hélène Boucher de Chartres, n’a pas caché son mécontentement :« Même pas un centimètre de neige sur la route, et c’est la panique totale ! Ok pour les bus, mais demander aux parents de venir chercher leurs enfants comme si c’était une alerte à la tempête ou un ouragan, c’est ridicule. »
« Les profs doivent sûrement anticiper le risque de ne pas pouvoir rentrer chez eux, mais franchement, il n’y a pas de quoi s’affoler. » Ajoute la mère de deux enfants de 13 et 4 ans
Ce type de consigne, donnée en plein milieu de journée, reste exceptionnel. « C’est une mesure de précaution liée à l’absence totale de transports. Cela permet de faciliter les choses pour les familles qui le peuvent, sans nuire à celles qui ne le peuvent pas », conclut Sylvie Kowalczyk.
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