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La Loupe : le personnel hospitalier en grève contre les suppressions de postes

  • Photo du rédacteur: Emmanuel Senecharles
    Emmanuel Senecharles
  • 7 oct.
  • 2 min de lecture

Une majorité des salariés de l’hôpital de La Loupe (Eure-et-Loir) se sont mis en grève ce mardi 7 octobre, à l’appel des organisations syndicales. Ils dénoncent « une course aux économies au détriment du personnel et des patients ».


Les agents de l’hôpital de La Loupe (Eure-et-Loir), se sont rassemblés vendredi 7 octobre pour dénoncer les suppressions de postes et défendre leurs conditions de travail ainsi que la qualité des soins.
Les agents de l’hôpital de La Loupe (Eure-et-Loir), se sont rassemblés mardi 7 octobre pour dénoncer les suppressions de postes et défendre leurs conditions de travail ainsi que la qualité des soins.


La Loupe : le personnel hospitalier en grève contre les suppressions de postes :


Rassemblés devant l’établissement, les agents ont exprimé leur colère face à la restructuration annoncée des services, dans le cadre du « CREF », le contrat de retour à l’équilibre financier imposé par la direction.

« La direction nous annonce des suppressions de postes qui, de notre point de vue, ne sont pas de simples ajustements, mais une attaque directe contre notre capacité à soigner, à accompagner, à protéger », a déclaré un représentant syndical.Selon lui, « moins d’agents, c’est plus de charges, plus de souffrance au travail, et surtout moins de soins pour les usagers ».


Une gestion du personnel contestée

Les grévistes dénoncent également des « discriminations syndicales » au sein de l’établissement. Un syndicaliste a rappelé que « les membres de la CGT qui avaient manifesté en 2023 n’ont pas vu leurs contrats renouvelés ». Il évoque aussi des « pressions » sur le personnel, notamment des rappels pour revenir travailler ou des heures supplémentaires non comptabilisées.


Parmi les principales revendications figurent l’annulation du CREF et des suppressions de postes, la mise en place d’un plan massif de recrutement, la fin des discriminations syndicales, des mesures concrètes contre le harcèlement au travail et une revalorisation équitable des carrières.


« Nous ne demandons pas des privilèges, a conclu le représentant syndical. Nous exigeons le respect, la justice et la dignité. Sans nous, rien ne fonctionne. Notre voix doit être entendue et notre combat reconnu, humain, juste et solidaire. »



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