Eure-et-Loir : une oie sauvée après avoir été transpercée par une flèche
- Emmanuel Senecharles

- 13 août
- 2 min de lecture
Depuis le 24 juillet, une image a profondément choqué les internautes sur les réseaux sociaux : celle d’une oie blessée, transpercée par une flèche. Hier, Carolane et ses proches ont réussi à capturer l’animal et à le confier à un vétérinaire à Guyancourt, dans les Yvelines ce mercredi 13 août.

Eure-et-Loir : une oie sauvée après avoir été transpercée par une flèche
« On a croisé l’oie lors d’une promenade et on s’est rendu compte qu’elle était toujours vivante, toujours avec la flèche dans le corps », raconte Carolane une habitante qui vient régulièrement se promener au plan d’eau d’Ecluzelles en Eure-et-Loit. Face à l’urgence, elle a lancé un appel à la mobilisation sur les réseaux sociaux. « Ça a été partagé environ 400 fois. Malheureusement, peu de monde s’est déplacé, alors nous sommes allés à quatre : ma cousine Sabrina, un couple d’amis Sylvia et Mathias, et moi. »
Sur place, l’opération s’est déroulée rapidement grâce à la coordination des participants et à un filet. « L’oie était très apeurée, ce qui est normal. On a essayé de l’immobiliser vite pour ne pas aggraver sa blessure avec la flèche. Quand elle a été sur terre, on a tous ressenti un immense soulagement », raconte Carolane.
L’animal mutilé à vie
Trouver un vétérinaire n’a pas été simple. Les services d’urgence des villes alentours avaient soit refusé, soit proposé un rendez-vous le lendemain. Grâce à une connaissance, Carolane a pu contacter le Dr Mahé, vétérinaire à Guyancourt, qui a accepté de prendre l’animal en charge. L’oie a passé la nuit en sécurité chez une amie de Carolan avant d’être transportée à la clinique ce matin.
Le Dr Mahé explique la complexité de la situation : « Il s’agit d’une flèche qui a traversé complètement l’oie, touchant l’aile droite et probablement le foie. C’est un organe très vascularisé, donc retirer la flèche sans risque est extrêmement délicat. Je n’ai pas les compétences chirurgicales nécessaires pour ce type d’intervention sur un oiseau, donc notre priorité est de stabiliser l’animal et d’assurer sa sécurité. »
Carolane et les personnes qui l’ont aidée restent optimistes. « On ne sait pas encore si elle survivra, mais au moins elle est en sécurité et elle reçoit des soins », conclut-elle.
La jeune secouriste amateur relâchera l’oie qu’elle a nommé « Warrior », c’est-à-dire « guerrière en anglais jeudi 14 août au Plan d’eau d’Ecluzelles.






Commentaires